80 ans de la Libération - 1945/2025

La poche de La Rochelle est une zone de résistance à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La poche est constituée, notamment de la Ville de La Rochelle et des communes alentours, de la base sous-marine de La Pallice et de l’Île de Ré.
C’est la seule poche à avoir conservé une population nombreuse, à avoir été épargnée par les combats, à être sortie sans trop de dommages de la tourmente, à avoir négocié avec l’occupant un modus vivendi et, enfin, à n’avoir été libérée que par des troupes françaises. Après diverses rencontres menées par le commandant Meyer (FFI) avec l’amiral allemand Schirlitz, une convention temporaire est signée avec l’accord du général Adeline, commandant des forces françaises du Sud-Ouest.
À La Rochelle, le 7 mai 1945, à l’annonce de la capitulation allemande, tous les points stratégiques de la Ville tombent aux mains du régiment intérieur de la Résistance Jean Guiton. À 17 heures, La Rochelle est pavoisée.
Le 8 mai, les troupes françaises du colonel Granger pénètrent dans la ville et défilent avec le régiment Jean Guiton au milieu d’une foule en liesse. L’amiral Schirlitz se rend, libérant officiellement La Rochelle de l’occupant.
La Rochelle est alors la dernière Préfecture de France libérée.
L’acte de reddition est signé le 9 mai 1945.
Le 23 juillet, le général Charles de Gaulle se rend à La Rochelle et prononcera un discours devant la gare.